Ces dernières années de nombreuses études ont été faites sur ce sujet,  au point que la dernière table internationale de recommandations nutritionnelles est obsolète.

Les protéines ont un rôle vital, structurel et fonctionnel :

  • Elles sont primordiales pour la croissance de l’animal, mais aussi le développement et le renouvellement tissulaire.

  • Elles jouent  un grand rôle dans les processus de cicatrisation, les processus enzymatiques (digestion et métabolisme, stockage et déstockage de l’énergie fonctionnement cellulaire et transport de différentes molécules dans le sang),  ainsi que dans le système hormonal.

  • Le renouvellement de la peau et du pelage nécessite 25 à 30% des apports quotidiens en protéines. Les acides aminés soufrés, la glutamine et l’arginine, d’avantage voire exclusivement présents dans les protéines animales sont indispensables au métabolisme cutané.

Une protéine est enchaînement d’acides aminés.

  • Les protéines jouent également un rôle dans le soutien du système immunitaire.

 

Lorsqu’ils ont le choix, le chien et le chat consomment peu de glucides et beaucoup de protéines:

– Le chat domestique consomme 52 % de son apport énergétique journalier sous forme de protéines et 12 % sous forme de glucides.

– Le chien domestique, quand à lui, consomme environ un tiers de son apport énergétique sous forme de protéines et seulement 7 % sous forme de glucides. Ces profils sont très proches respectivement de celui du chat féral (retourné à l’état sauvage), ou d’un loup.

(Hewson-Hugues, J Exp. Biol, 2011)

Une quantité suffisante de protéines est indispensable au bon fonctionnement de l’organisme dans son ensemble. Aucune étude n’a jamais prouvé un effet néfaste d’une trop grande quantité de protéines au sein d’une ration équilibrée.

(Blanchard et al., 2011 ; Carciofi, 2008 ; Kirk, 2007)

Au-delà de la quantité, il y a la notion de qualité des protéines.

2 notions sont importantes :

  • la qualité et le choix des matières premières permettant d’apporter l’ensemble des acides aminés nécessaires.
  • La digestibilité des protéines : Les protéines les plus digestes sont celles issues d’une ration ménagère (jusqu’à  90%). Dans les aliments industriels de qualité la digestibilité avoisine les 85%. Elle peut descendre jusqu’à 70%.

Le taux de protéines seul n’est donc pas un gage de qualité…